Architecture
Tout est paysage
Tout est paysage de Lucien et Simone Kroll
Première édition : automne 2001.
Édition revue et augmentée en 2012, un deuxième tirage de cette édition paraît au printemps 2022.
Textes et photographies, de Lucien Kroll, qui, fidèle à sa théorie, poursuit sa pensée d’une vision humaine et globale du paysage de l’architecture s’opposant à la démonstration du seul objet architectural qui, ainsi que le prônait le mouvement, dit moderne, ne peut plus se soumettre à ses propres fantasmes mais, au contraire, se doit de rejoindre son essence : faire habiter, accueillir l’existence des « résidents », et développer les économies durables afin de développer
les nouveaux conforts « climatiques ».
Simone Kroll y ajoutera la poésie et le charme de quelques-unes de ses "flores" [extraits].
"Mes propositions s'inscrivent dans un courant social (ou politique) visant tranquillement l'écologie. Elles contiennent mon refus fondamental de l'agressivité industrielle, ma culpabilité devant l'irrespect pour les autres cultures et pour les économies spontanées ou locales et mon ambition d'aider une société à démontrer ses compexités à travers son paysage urbain." L.K.
JEAN-PAUL JUNGMANN PAR LUI-MÊME
Un très bel ouvrage de 1452 dessins de l'architecte Jean-Paul Jungmann
“Comme tout artiste, un architecte dessine pour plusieurs raisons :
Le dessin est un aide-mémoire ; il permet d’exercer la coordination entre la main et l’œil ; il facilite la compréhension de structures complexes, naturelles ou artificielles.
Comprendre c’est dessiner ; le dessin est une manière de penser.
Mais le dessin architectural a un statut particulier. Chaque représentation architecturale se situe de part et d’autre d’un éventail entre idée et construction. [...] Le renouveau d’intérêt pour les dessins utopiques comme l’atteste le livre de Ulrich Conrads et Hans Sperlich publié en 1960 ‘Phantastische Architektur’, forme une partie du contexte qui permet de saisir les travaux de l’architecte-dessinateur Jean-Paul Jungmann et de ses compagnons qui, eux aussi, dans les années 1960-1970, ont essayé de marier la théorie et le dessin pour déstabiliser le modernisme institutionnalisé de l’époque.” (Tim Benton et Caroline Maniaque)