Déjà Paru
LES PASSAGES BLANQUI
« Walter Benjamin, notamment dans le texte Paris capitale du XIXe siècle (1935), apparaissait comme un "phare" dont les rayons permettaient de discerner les arrière-fonds philosophiques, cosmogoniques de la radicalité révolutionnaire de Blanqui et donc d’extraire celui que son biographe Gustave Geffroy nommait "l’Enfermé", à l’approche traditionnelle, trop exclusivement politique. »
PIÈCES À CONVICTION
— RÉÉDITION —
Créateur et novateur des années quatre-vingts, l’architecte Rudy Ricciotti, dans cet ouvrage, entre autre constitué de ses interviews les plus corrosives accordées à différentes revues de presse, nous livre, de cette libre parole sans détours qui lui est particulière, ses engagements concernant l’art, la politique et le régionalisme, et, en conséquence, l’architecture.
Photographies de Jeanne-Marie Sens.
À L'AIR LIBRE
« Vos textes se proposent comme des maquettes d’instants », avait écrit Francis Ponge dans une lettre à Daniel Blanchard. Dans ces textes brefs, il s’agit de saisir la qualité mais aussi la structure d’un moment de vie – comment agit le deuil d’une personne proche, ou l’emprise de la montagne sur l’esprit, comment se rencontrent le bruissement des feuilles ou de la rivière et la parole humaine... Et cela hors de tout cadre formel ou conceptuel préétabli – « à l’air libre ».
PLUMES ABANDONNÉES
Artiste dans l’âme, danseur étoile et poète, Jean Guizerix livre dans ce texte une remarquable et brillante représentation de l’accord parfait de l’intelligence du corps s’unissant à l’esprit.
Les termes de la danse sont l’attelage qui débute et entraîne la pensée poétique de Jean Guizerix tant dans le mouvement de l’expression que dans l’expression du mouvement.
UTOPIQUES 1 – LE PROCÈS DES MAÎTRES RÊVEURS
La légende noire, qui accompagne toutes les périodes de réaction et de désarroi, a fait de l’utopie l’antichambre du Goulag, voire des camps, et elle ne nous laisse rien espérer de l’avenir. Et pourtant, un simple coup d’œil sur l’Histoire prouve le contraire : l’utopie est inséparable d’une pensée de l’émancipation qui a trouvé dans ce « splendide XIXe siècle » (André Breton) son épanouissement. Miguel Abensour évoque ici une de ces figures les plus fascinantes, celle du « génial Pierre Leroux » (Marx), qui fut sans doute l’inventeur du mot socialisme.
UTOPIQUES 2 – L'HOMME EST UN ANIMAL UTOPIQUE
L’objet de ce livre, c’est précisément de montrer que le foisonnement de l’utopie à travers les âges représente rien moins que la volonté toujours renouvelée de donner à l’émancipation un nouveau visage. Alors que les uns s’emploient à dissocier l’utopie de la politique, les autres à tout rabattre sur la politique, l’idée centrale des différentes écoles utopistes, l’idée d’Association, dément ces simplifications : elle est en réalité une idée politique qui rejoint l’inspiration de la vraie démocratie.
Ainsi, l’utopie s’interroge sur les nouveaux moyens de réaliser l’idée d’émancipation et de dépasser ce qui se pose à chaque fois comme horizon indépassable.
Si bien que l’homme apparaît alors véritablement comme un animal utopique.
MIGUEL ABENSOUR, CRITIQUE DE LA DOMINATION, PENSÉE DE L'ÉMANCIPATION
“Nous ne livrons pas ici un travail sur mais avec Miguel Abensour. Il s’agit d’investir l’œuvre pour entrer en sympathie avec le mouvement même de sa pensée. Les idées d’Abensour ne font jamais l’objet d’une présentation unifiée et synthétique. Elles sont au contraire déposées dans des dizaines d’articles. Abensour passe toujours par les textes des autres (Arendt, Lefort, Clastres, Saint-Just, etc.) pour construire le sien. Tenter d’y voir plus clair dans une pensée de son propre aveu extrêmement complexe. On sait l’attention méticuleuse qu’Abensour accorde à l’écriture philosophique : ne jamais clore les débats, ne fournir aucune réponse toute faite ni aucune solution, bref, entretenir une inquiétude susceptible de conduire le lecteur à penser par lui-même.” [M. C.-M.]
LA NUIT MEXICAINE
La Nuit mexicaine est une sorte de journal où sont consignés au cours de plusieurs voyages que fit l’auteur au Mexique, poèmes, impressions, bribes d’histoires, rencontres, réflexions et constats au sein d’un pays en pleine révolution. Le Che, Antonin Artaud et Malcolm Lowry hantent le paysage.
Voyage initiatique et trips en tout genre. La Beat generation bat son plein. Lawrence Ferlinghetti, William Burroughs, Allen Ginsberg, Jack Kerouac et bien d’autres, feront d’une sorte de « folie » ambiante un mouvement emblématique d’une nouvelle jeunesse.
Préface inédite de l’auteur.
Traduction de Daniel Blanchard.
CE SERAIT AMUSANT SI ÇA N'ÉTAIT PAS SI DRÔLE
"Plus les temps se prêtent à la révolte, moins la révolte se prête au temps."
"Pour ceux qui jettent de l’huile idéologique sur le feu de la contestation, il y a toujours une bonne excuse pour reculer le moment de l’incendie. Joliment nommé insurrection."
"Un comité invisible contre un pouvoir aveugle : plus que jamais les borgnes sont rois."
ESTOMPES JARGONNAISES
Poursuivant le jeu entamé dans ses précédents ouvrages publiés en nos éditions, Toulouse-la-Rose nous démontre encore qu’il a plus d’un tour dans son sac en sortant cette fois de dessous son chapeau ses Estompes jargonnaises, derniers poèmes pour la déroute avec ses mots à lui qui ne sont pas ceux de la componction poétisante mais bien ceux de la liberté et de l’humour qui lui sont propres pour pointer les travers d’un “drôle” de monde que nous avons, sinon à engendrer, du moins à enjamber...
En quarante-huit poèmes de truculence, pour employer ce mot aujourd’hui un peu obsolète, qui pourtant exprime si bien l’esprit de l’auteur !